La subdivision action territoriale (SAT) de l’UTI a la responsabilité du linéaire du fleuve et du domaine public fluvial associé, au bénéfice des usagers de la voie d’eau, des occupants

Au sein de la SAT, la Mission exploitation de la voie d’eau (MEVE) est l’interlocuteur privilégié des navigants et est responsable des bonnes conditions de navigation sur la voie d’eau. Elle assure l’entretien du chenal de navigation et des berges, de la signalisation, des ouvrages du linéaire (quais, garages à bateaux) et des berges, et la surveillance de la voie d’eau.

 Vos missions :

Au sein de la MEVE, le chargé de mission définit et met en œuvre la politique d’entretien du fleuve, de sa végétation et de ses berges via :

– une connaissance approfondie du fleuve avec des déplacements fréquents sur le périmètre de l’UTI, y compris par bateau ;

– la programmation des opérations d’entretien de végétation et d’abattage, d’entretien des berges et de gestion des nuisibles, en faisant appel aux équipages des pontons et aux marchés cadres ;

– la planification et la supervision des opérations d’abattage dans une démarche de gestion forestière différenciée

– l’élaboration, le pilotage et le suivi de ces marchés cadres ;

– les relations avec les riverains et les occupants du fleuve pour intervenir rapidement pour des mises en sécurité ;

– les relations avec les communes de l’itinéraire.

Le chargé de mission seconde le chef de la MEVE pour le pilotage des équipes des pontons (planning, moyens nautiques, matériel) et pour toute mission que ce dernier lui confie.

Le chargé de mission concourt à la surveillance du fleuve pour la sécurité de tous, et concourt aux actions de l’UTI notamment lors des crues.

Liaison hiérarchique : 

 Le chargé de mission est placé sous la responsabilité du chef de la MEVE.

 Il assure l’intérim du chef de la MEVE en son absence.

 La MEVE comprend par ailleurs un chargé de signalisation, une chargée de cartographie et deux équipages pour les pontons de l’UTI (un équipage : 3 agents d’exploitation). Le chargé de mission contribue au pilotage des équipages des pontons.

Le chargé de mission entretient des liens étroits avec les autres agents de la subdivision, notamment la brigade territoriale, la chef de la SAT et le chef d’UTI, ainsi qu’avec les équipes d’exploitation (chefs de secteur et agents aux écluses qui sont les premiers contacts des navigants) et de maintenance.

Le chargé de mission est un point de contact privilégié des occupants du domaine public fluvial pour les missions qui le concerne. Il est l’interlocuteur des collectivités locales et de leurs services techniques pour une gestion concertée du fleuve et de ses berges.

Conditions de travail et moyens mis à disposition : 

Véhicule en pool,

Smartphone,

PC Portable

Équipements de terrain

Possibilité de souscrire aux titres restaurants
Horaires variables

Implication requise en périodes de crues (janvier-mars)

Permis B obligatoire / Déplacements fréquents

Le chargé de mission dispose d’une large autonomie pour ce qui concerne les domaines relevant de ses compétences.

Il représente et défend les intérêts de l’établissement public Voies navigables de France et de la Direction Territoriale Bassin de la Seine devant des entités externes.

Les compétences suivantes sont attendues pour le poste : 

Compétences techniques :

– Connaissances du cycle des végétaux et de la ripisylve

– Analyser l’état de santé des arbres et des plantes

– Connaissances en gestion forestière, et travaux forestiers

– Organiser des chantiers forestiers en respectant les normes environnementales

– Respecter les directives de sécurité lors des opérations forestières

– Traiter les informations relatives aux données forestières

– Connaissance de la navigation et des moyens nautiques

– Le chargé de mission est amené à piloter des vedettes pour l’inspection des berges du fleuve

– Notions de commande publique

– Capacités rédactionnelles et managériales

Compétences transversales :

– Autonomie

– Esprit d’équipe

– Être réactif

– S’adapter à son interlocuteur S’adapter à son interlocuteur (collectivités, maires, riverains de la voie d’eau, habitants des bateaux-logements…)

– posséder le permis VL

– savoir nager

Modes d’acquisition :

Formation, compagnonnage