Rencontre avec…
Mélanie Houdelette, cheffe du pôle études et travaux (UTI Canaux de Picardie Champagne-Ardenne) et adjointe au chef de la SMET à la DT Bassin de la Seine et Loire aval, 37 ans.

“Dans mon métier, je me sens vraiment utile”
« Un collègue m’a dit un jour : “Lorsqu’on tombe chez VNF, on s’y plaît et on y reste.” C’est mon cas. Depuis presque quinze ans que je suis chez VNF, à différents postes, j’adore mon environnement de travail. Je me sens utile. »
Mélanie Houdelette est une passionnée. Sa mission depuis 2019 : encadrer une équipe de quatre personnes chargées de la réalisation des études avant travaux et de la rédaction des marchés publics. « J’ai découvert le monde des marchés publics lors d’un stage, quand j’étais étudiante à l’ENTE (École nationale des techniciens de l’équipement.). Ça m’a plu tout de suite. Ce milieu requiert des connaissances à la fois techniques et juridiques. » Son métier, exigeant, l’amène à travailler sur toutes sortes de chantiers et, selon le type de travaux à engager, avec diverses équipes internes : l’exploitation, la maintenance, les affaires générales ou encore la logistique. « L’enjeu est de bien définir avec elles leurs besoins avant de rédiger les dossiers de marché. Nous sommes là pour aider à trouver des solutions ! Notre rôle est primordial, car un marché mal conçu au départ entraîne à coup sûr des soucis lors de l’exécution des travaux et de l’exploitation, souligne-t-elle. Chaque année, nous traitons ainsi une quarantaine de dossiers, sur lesquels nous sommes en appui de A à Z, de la conception à la réalisation. » Parmi les plus marquants, le marché de restauration des écluses du canal de la Sambre à l’Oise. « Un gros travail avec 14 sites concernés, et un marché attribué en plein confinement. Et dire qu’avant d’arriver chez VNF, je ne savais pas ce qu’était une écluse… Mais face à n’importe quelle difficulté technique, j’ai toujours pu trouver, en interne, des professionnels prêts à m’aider, à m’expliquer. »
Dans ce milieu en majorité masculin, l’énergique et droite Mélanie a su s’imposer. « Ça ne me fait pas peur. Avec un mari militaire, souvent absent, et des jumelles de 10 ans, j’ai l’habitude de faire face. Entre travail et maison, j’ai trouvé mon équilibre ! »